Tout d'abord, je vous remercie pour la qualité et la pertinence de vos interventions et de vos observations. Je partage de nombreuses remarques, en particulier celles qui ont été faites sur l'importance de la diplomatie parlementaire et de la coopération entre nous.
Je note aussi que, lorsque nous prenons le temps de nous pencher sur nos relations avec l'Afrique de façon approfondie, comme nous l'avons fait aujourd'hui, nous parvenons assez souvent aux mêmes conclusions.
D'abord, nous sommes tous d'accord sur l'importance croissante qu'aura le continent africain dans les années à venir, qu'a notamment soulignée le président Bourlanges.
Nous nous accordons également sur les atouts dont dispose la France ainsi que sur la nécessité de consolider nos relations avec nos partenaires africains et d'investir dans toute l'Afrique. M. le président Bourlanges a demandé un changement de périmètre, tandis que Mme Le Hénanff a soutenu que nous ne devions pas réduire l'Afrique à ce qu'elle a été souvent dans nos représentations : elle n'est pas – elle n'est plus, en tout cas – un terrain de compétition ou de rente, et nous voyons beaucoup plus large.
Je constate aussi un consensus sur la nécessité de mettre davantage en avant la jeunesse et les sociétés civiles du continent, de travailler davantage avec les diasporas. Je salue à cet égard les utiles rappels faits par Amélia Lakrafi et Sophie Errante. Vous le savez, c'est la grande priorité de notre politique à l'égard des pays africains depuis le discours de Ouagadougou de 2017, qui voit l'Afrique comme elle est, c'est-à-dire diverse, et non pas en bloc, madame Le Pen.