Certaines nations extérieures profitent de cette minorité bruyante pour déstabiliser la relation franco-africaine. Il s'agit de manœuvres politiques et financières. Nous ne devrions pas les laisser obscurcir le tableau général.
Depuis l'élection en 2017 d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, la France connaît un renouveau de ses relations avec l'Afrique, y compris avec l'Afrique de l'Est. Dans le discours de Ouagadougou, des questions essentielles pour la jeunesse africaine ont été abordées ; elles fournissent aujourd'hui autant de sujets de revendication pour celle-ci. Au Québec, ancienne colonie française, on ne ressent pas le besoin de chercher à l'extérieur des boucs émissaires pour expliquer les tensions internes !
Il est donc grand temps de valoriser les cinquante pays africains qui entretiennent une relation positive avec la France et de ne pas se laisser distraire par une minorité qui ne représente pas l'Afrique dans sa diversité et sa complexité.