on n'observe pas de rupture, mais la défiance existe et il y a urgence !
Certes, il n'existe pas de solution miracle pour sortir de l'ornière, dans un contexte international où nous ne maîtrisons qu'une partie des paramètres. Mais commençons déjà par changer le fond et la forme de la politique de notre pays en Afrique. D'abord, abandonnons tout paternalisme. À l'Élysée, on n'a pas rompu avec le vieil imaginaire : les sommets convoqués sans ménagement, les sermons aux chefs d'États africains, les gestes et paroles vexatoires qu'on ne se permettrait jamais en Chine ou aux États-Unis.