J'ai également voulu redonner des moyens financiers aux ambassades, grâce au fonds Équipe France et au fonds d'appui à l'entrepreneuriat culturel, le Faec, un dispositif efficace, pour qu'elles mènent des projets visibles, rapides et importants pour nos publics prioritaires.
J'ai également pris des mesures afin de valoriser la filière africaniste du Quai d'Orsay, avec désormais un concours dédié et de nouvelles langues proposées : le peul, le haoussa, les langues mandingues ou encore le wolof. Nous nous efforçons aussi de diversifier davantage le recrutement au sein du ministère et d'attirer plus de talents issus des diasporas.
Permettez-moi de conclure en exprimant un sentiment de profonde reconnaissance envers les agents qui servent mon ministère et qui travaillent parfois dans des conditions très difficiles. Lorsque nos ambassades sont attaquées, parfois violemment, comme ce fut le cas à Ouagadougou ou à Niamey, lorsqu'il s'agit d'évacuer des civils, sous le feu, en plein combat, comme nous l'avons fait à Khartoum, dans ces moments de vérité où l'engagement professionnel implique des questions de vie ou de mort, nos agents ont toujours fait preuve d'un courage sans faille pour servir leur pays et leurs compatriotes. Je rends hommage à leur dévouement, un dévouement à toute épreuve qui fait honneur à la France.