L'éducation nationale est non seulement le premier employeur de France, mais aussi le premier employeur d'Europe. Cela lui donne évidemment d'immenses responsabilités, notamment en matière d'inclusion des personnes en situation de handicap. Aujourd'hui, force est de constater qu'elle n'est pas au niveau en matière d'accueil de personnes en situation de handicap dans le corps enseignant et parmi les personnels. La communauté éducative compte déjà près de 40 000 agents en situation de handicap qui interviennent auprès de nos élèves : je tiens à leur rendre hommage, car ils apportent beaucoup à notre école. Mais nous devons aller plus loin, et en accueillir davantage encore parmi les enseignants, mais aussi le personnel des services médico-sociaux et le personnel administratif de direction. C'est un objectif transversal de la fonction publique auquel je travaille beaucoup avec mes collègues Stanislas Guerini, ministre de la transformation et de la fonction publiques, et Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée de personnes handicapées.
Nous avons d'ores et déjà engagé plusieurs actions. Tout d'abord, nous avons lancé une ambitieuse politique d'allégement de service et d'adaptation des postes, dont bénéficient déjà un certain nombre de professeurs en situation de handicap. Concrètement, ils peuvent être allégés d'un tiers de leur service tout en étant rémunérés à temps complet. Ensuite, pour mieux accompagner les évolutions professionnelles des personnels bénéficiaires de l'obligation d'emploi, nous avons constitué un réseau de conseillers de proximité et développé des parcours professionnels spécifiques. Enfin, pour aller plus loin encore et éviter les situations kafkaïennes comme celle que vous avez présentée, un plan quinquennal pour les années 2023 à 2027 tendra notamment à simplifier les démarches administratives. À ce titre, je suis très intéressé par l'exemple concret que vous avez évoqué, qui sera utile pour comprendre ce qui s'est passé et en tirer les enseignements. Si nous ne sommes pas encore au niveau que nous souhaiterions, et qu'il y a encore beaucoup à faire en matière de lutte contre les discriminations, nous continuons d'avancer pour améliorer l'accueil des personnels en situation de handicap.
Le 01/12/2023 à 11:13, Aristide a dit :
C'est sûr que les fonctionnaires de l'école ne vont pas risquer de perdre leur emploi, leur salaire, leurs avantages (4 mois et demi de vacances) pour dénoncer la fausse laïcité et clamer haut et fort la vérité.. La peur les domine, et c'est ainsi que la dictature anti-laïque s'installe.
Les magistrats, des professionnels de la loi, pourraient aussi s'insurger contre ces mensonges, et je suis sûr que bon nombre ont compris la vérité de la laïcité, mais là c'est pareil, le conformisme et la peur les obligent à ne rien dire et laisser faire. Quel magistrat est dans l'incapacité de comprendre les articles 225-1 et 225-2 du code pénal ? Tous sont capables de les comprendre, mais aucun, en ce qui concerne la discrimination religieuse, n'est capable de les faire appliquer.
Le 29/11/2023 à 18:53, Aristide a dit :
"L'éducation nationale est non seulement le premier employeur de France, mais aussi le premier employeur d'Europe."
C'est aussi le premier exclueur d'Europe, les filles en voile et les garçons en kippa en savent quelque chose. Vous avez à vos ordres une armada de fonctionnaires tétanisés par la peur, celle de contredire leur maître qui dit des contrevérités juridiques. L’Éducation nationale ? La honte de la France.
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui