Votre réponse illustre la nécessité d'un vaste débat afin de construire un nouveau modèle. Je partage les interrogations de mes collègues : il faut séparer ce qui relève de la protection sociale et ce qui relève de l'État, et de l'impôt – c'est tout le problème de l'étatisation de la sécurité sociale, et de cette cinquième branche.
Nous sommes favorables à une protection sociale de haut niveau, garantissant des droits pour chacune et chacun, et financée par des cotisations, ainsi qu'à un grand service public financé par l'impôt, par un impôt beaucoup plus juste. Le financement de notre modèle de protection sociale, d'une part, et d'un grand service public de l'autonomie, de l'autre, mérite ce débat de fond. Or nous ne l'avons pas.