Par cohérence avec mes avis sur les amendements n° 54 et 55 , je serai également défavorable à ces deux-ci.
Au-delà de la question posée par le rapport de Christine Pires Beaune sur l'habilitation à l'aide sociale, il me semble que vos interrogations, monsieur Bazin, portent au fond sur l'actualisation des droits familiaux. Nous constatons en effet que notre politique familiale demeure à certains égards figée dans les années 1970 ou 1980, soit une époque où ne se posaient pas avec la même prégnance les questions relatives à la solidarité intergénérationnelle, aux enfants et aux petits-enfants, ou encore, mais la liste n'est pas exhaustive, au recours sur succession.
Voilà les enjeux auxquels nous devons nous attaquer, c'est-à-dire ceux ayant trait à la gouvernance et au financement du grand âge, mais aussi, de manière plus large, à la réactualisation des droits familiaux eu égard à ce que sont désormais les familles et à ce que doivent être les solidarités en leur sein. Je souhaite en tout cas que nous ouvrions ce chantier ensemble.