Il y a un an presque exactement, j'interrogeais M. François Toujas, alors président de l'EFS, sur les difficultés que connaissait cet établissement qui assure une mission de service public essentielle. Ces difficultés persistent et les collectes peinent à approvisionner convenablement les réserves françaises de produits sanguins. Dans le même temps, l'EFS fait face à l'augmentation de la demande de médicaments dérivés du sang, notamment de plasma. Les salariés s'inquiètent pour leur avenir, déplorent le manque de moyens et des conditions de travail difficiles ; des grèves ont d'ailleurs eu lieu cet été. Le « service public du sang » souffre d'un important déficit qui l'empêche de réaliser convenablement ses missions et de satisfaire les exigences de ses effectifs en termes de rémunération et de recrutement. Dans ce contexte, le PLFSS 2024 a prévu une nouvelle ressource, allouant à l'EFS une dotation de la Cnam pour garantir sa viabilité. Cette mesure permettra-t-elle de pallier les manques ? En qualité de nouveau président du conseil d'administration de l'établissement, quelles premières mesures envisageriez-vous pour améliorer la situation et garantir la stabilité de ce service public crucial ?