Il faudrait le faire évoluer en commençant par en dresser un état des lieux complet, pour ensuite rendre au pouvoir central la capacité d'imposer aux départements des normes minimales, notamment en matière de délais. Même au « fin fond » de la Suède, il existe encore des obligations de délais d'intervention et de moyens, alors même que ne s'y trouvent plus de pompiers volontaires.
Il faut environ 10 pompiers volontaires pour en avoir 1 disponible. Je suis depuis longtemps membre de l'amicale d'un petit corps de pompiers, qui réalise presque 530 interventions par an, soit près de 2 par jour. Or, ces pompiers sont payés par le maire, alors même que près d'une de ces interventions sur deux est réalisée sur la commune d'à côté.
Il reste toujours possible de recruter des professionnels. Toutefois, lorsqu'il n'y aura plus de volontaires pour gérer les crises, les masses salariales qui seront requises pour les remplacer par des professionnels vont « ruiner le pays ».
J'ajoute qu'il n'existe pas de « modèle » français, puisque personne ne le reproduit.