J'ai travaillé 36 ans dans l'armée de l'air, ce qui m'a confronté à plusieurs problèmes de ce type. Je n'ai donc pas été tout à fait désorienté quant à l'organisation induite par cet évènement. J'ai mis en place une cellule de crise dans la soirée avec les élus et elle a perduré pendant près d'un mois. Nous avons commencé à travailler et à aménager les salles pour accueillir les personnes évacuées et, à 4 heures du matin, nous étions préparés à accueillir des habitants des villages voisins. Nous avons en outre accueilli les pompiers.
J'avais une grande expérience des cellules de crise grâce à ma carrière militaire et nous créons maintenant notre plan local de sauvegarde ainsi que la réserve communale. Nous avons travaillé en relation avec la défense des forêts contre l'incendie (DFCI), la gestion des volontaires et des bénévoles, ainsi que la gestion des dons qui nous parvenaient de partout. Je pense que nous avons fait ce qu'il fallait dans la mesure de nos moyens. L'ensemble de nos élus a d'ailleurs été sur le pont pendant près d'un mois.