Parmi les gardiens de la biodiversité, il nous semble important de mettre l'accent sur le rôle insuffisamment valorisé des chasseurs dans le maintien de l'équilibre de la faune et de la flore, mais aussi sur celui des agriculteurs, principaux artisans de la beauté de nos paysages et de la qualité dans nos assiettes, qui se retrouvent prisonniers d'une économie mondialisée. Il nous paraît nécessaire de privilégier une communication positive autour de la biodiversité et de proposer systématiquement des solutions alternatives, par exemple dans le cas de la fin de l'utilisation des néonicotinoïdes, problématique dans de nombreuses régions de France.
Madame la ministre, certaines propositions de votre stratégie semblent insuffisamment détaillées ou peu réalistes, si bien que je m'interroge sur la possibilité d'une mise en œuvre concrète. Il y est par exemple question de la création, d'ici 2026, d'un parc dédié aux écosystèmes, d'une surface cinq fois supérieure à celle de Paris : l'idée est séduisante, mais le délai n'est-il pas trop ambitieux ? Vous évoquez également des actions de sensibilisation de la population à la biodiversité. Pouvez-vous nous en donner quelques exemples ?