Je soutiens ces amendements. On ne peut inventer un nouveau monde et défendre la réindustrialisation sans enfin donner la parole aux salariés. Cela relève du bon sens. À longueur de temps, vous citez le bon exemple de la gestion et du dynamisme de l'Allemagne. Non seulement l'État n'est pas exemplaire dans ce domaine, mais il soutient des projets législatifs qui vont dans le sens inverse, comme c'est le cas de ce texte. Vous dites que vous comprenez, mais : le « mais » me gêne – finalement, rien n'avance. Depuis des années, comme d'autres à gauche, nous demandons l'instauration d'une cogestion ou d'une coopération ; ces amendements en discussion commune vous offrent la possibilité de faire un geste pour réconcilier tous les partenaires concernés avec ce projet.