L'amendement vise à supprimer les crédits de 1,8 million d'euros alloués au ministère – si on peut le nommer ainsi – de M. Olivier Véran, qui a une vision bien personnelle de la philosophie péripatéticienne, puisqu'il pense qu'il suffit de se promener pour dire des choses intéressantes, ce qui n'est pas le cas. Son action politique consiste à se rendre dans les villes administrées par le Rassemblement national pour inventer des problèmes et dénoncer des situations imaginaires, les maires de ces communes ayant tous été largement réélus au suffrage universel – de nombreux députés de notre parti ont, en outre, été élus dans ces villes.
À quoi servent ces crédits si ce n'est à financer un ministère de la propagande ? Avant qu'un problème judiciaire n'apparaisse, je vous propose de supprimer ces dotations.