Nous nous abstiendrons sur ces crédits. Nous ne disons pas que rien n'est fait pour la recherche et l'enseignement supérieur. Néanmoins, la trajectoire qui doit s'appliquer à la France n'est pas suivie. Il y a trente ans, les différents gouvernements européens se sont entendus pour que le continent européen, notamment la France, consacre 3 % de son PIB à la recherche. Cet objectif, comme tant d'autres, n'a jamais été atteint. Tant que la France n'aura pas renoué avec un investissement massif en faveur de l'enseignement supérieur, comme le fait la Corée du Sud ou Israël, nous n'arriverons pas à tenir notre rang dans la mondialisation. On n'investit pas assez d'argent public dans la recherche et le développement en France, en particulier dans l'enseignement supérieur.