Aujourd'hui, 43 % des étudiants affirment sauter un repas par jour pour des raisons financières. Le présent amendement vise à rehausser les crédits de la vie étudiante de 90 millions d'euros, afin d'élargir à tous les étudiants le dispositif du repas à 1 euro. En effet, réservé aux boursiers et aux plus précaires, il exclut nombre d'étudiants et complexifie le recours pour les autres, qui doivent se justifier de connaître la précarité. Il faut se déclarer auprès d'un assistant social, or on compte un assistant pour 12 000 étudiants. Il est indispensable de décorréler ce dispositif du système de bourses, lui-même désuet, notamment à cause des effets de seuil.
Il faut 90 millions d'euros pour que tous nos étudiants aient à manger. Monsieur le rapporteur spécial, ne m'objectez pas la justice sociale !