Le PLF crée 1 500 places supplémentaires d'hébergement : 1 000 à destination des demandeurs d'asile et 500 à destination des bénéficiaires de la protection internationale, pour un coût prévisionnel cumulé s'établissant à 13,5 millions. La capacité du dispositif national d'accueil est portée à près de 123 000 places. Il nous semble que les crédits de paiement sont bien calibrés et qu'un équilibre a été trouvé entre la nécessité d'accueillir ceux qui en ont besoin et la maîtrise des dépenses publiques. La priorité est moins de créer des places supplémentaires que d'améliorer la fluidité du dispositif national d'accueil. Il faut aussi veiller à ce que les places en centre d'hébergement ne soient pas indûment occupées. Le programme AGIR, enfin, doit nous permettre d'améliorer la fluidité du parcours des réfugiés.