Le projet de loi de finances crée 1 500 places supplémentaires d'hébergement ; 1 000 pour les demandeurs d'asile ; 500 pour les bénéficiaires de la protection internationale, pour un coût prévisionnel de 13,5 millions d'euros. Ainsi, la capacité du dispositif national d'accueil sera quasiment portée à 123 000 places, ce qui constitue un point haut. Ce PLF pérennise également les 500 places ouvertes dans les sas régionaux, dispositif que M. le rapporteur spécial et moi-même avons évalué récemment.
Dans la situation actuelle, compte tenu des difficultés croissantes à ouvrir des places, l'accroissement du nombre de places proposé dans ce texte constitue un effort sérieux. Selon nous, la priorité n'est pas tant de créer des places supplémentaires que d'améliorer la fluidité du dispositif national d'accueil, puisque près de 20 % des places sont occupées de manière indue ; 12 % le sont par des bénéficiaires de la protection internationale, car ceux-ci ne parviennent pas à accéder à un logement.