Cet amendement vise à allouer 1 milliard d'euros supplémentaires au programme Inclusion sociale et protection des personnes, au profit des majeurs protégés. Ils s'ajouteront à l'enveloppe annuelle de 1 milliard que les départements consacrent déjà à l'accompagnement de ces jeunes adultes.
Aujourd'hui, les exécutifs départementaux sont les seuls à décider s'ils doivent ou non fournir une assistance aux jeunes adultes confiés à l'aide sociale à l'enfance (ASE) avant leur majorité. Cela entraîne une diversité des pratiques et des inégalités d'accès aux droits. Il convient de rappeler qu'un quart des sans-abri sont d'anciens enfants placés sous la responsabilité de l'ASE, et même 40 % pour ceux qui ont moins de 25 ans. Sans un accompagnement adéquat, sans une réelle anticipation de la sortie des structures de l'ASE et sans moyens, on ne pourra remédier à ces situations dramatiques.