Nous avons voté, dans le cadre des différents projets de lois de finances rectificatives, tout ce qui concernait le plan de relance, car cela correspondait à un besoin durant la crise sanitaire et la crise économique qui a suivi, se traduisant par énormément de perturbations, de suspensions ou d'arrêts d'activité, de bouleversements. Désormais, seuls des crédits de paiement sont prévus dans le cadre de la mission Plan de relance, car elle n'a pas vocation à perdurer. Nous nous abstiendrons, parce que si la mobilisation de ces moyens était souhaitable, la manière dont la France s'est engagée sur le plan européen et dont les décaissements ont été réalisés avant les encaissements nous laisse dubitatifs.