Notre agriculture est confrontée à des difficultés majeures : climat, maladies animales – aviaires, porcines, bovines, etc. –, et inflation. Le budget dont elle bénéficie devrait donner le cap d'une réorientation profonde du modèle agricole ; or ce n'est pas le cas. Les MAEC ne sont pas suffisantes, le soutien au bio non plus – le fonds d'urgence pour accompagner les exploitations en agriculture biologique en difficulté n'est pas pérennisé. Donner le cap, c'est aussi former et préparer les futures générations alors que 50 % des agriculteurs vont prendre leur retraite. Nous aurions besoin de former 10 000 nouveaux agriculteurs, de recruter des enseignants pour cela ; le compte n'y est pas. Enfin, il faut un modèle fondé sur la sécurité sociale alimentaire, également absent de ce budget. Nous voterons contre ces crédits.