Le 13 juin dernier, notre Assemblée a adopté la proposition de résolution transpartisane que j'avais déposée, avec Frédéric Descrozaille, François Ruffin, Julien Dive, Dominique Potier et d'autres, contre un accord avec le MERCOSUR qui ne comprendrait pas de clauses miroir. J'y écrivais que le traité était « incompatible, en l'état, avec l'atteinte des objectifs de l'accord de Paris », « de nature à augmenter la déforestation importée », « susceptible de faciliter l'entrée sur le marché européen de produits alimentaires traités avec des pesticides et des médicaments vétérinaires interdits par la réglementation européenne, ou issus de pratiques d'élevage interdites par la même réglementation ». Mon avis n'a pas changé, mais la question ne se règle pas par un amendement de crédits.
Quant à votre proposition relative à l'alimentation dans les hôpitaux, elle mérite réflexion, mais, à moins de faire preuve du relativisme le plus éhonté, je ne peux pas, comme rapporteur spécial d'une partie des crédits du ministère de l'agriculture, donc de l'État, donner un avis favorable à un amendement qui concerne les dépenses des établissements hospitaliers.