La vigne a un impact important en matière écologique et fait l'objet de controverses, notamment avec les riverains – vous n'en avez pas parlé.
Votre filière est la plus engagée en ce qui concerne le bio et les vignerons indépendants ont été pionniers s'agissant du HVE – on peut penser que ce label n'est pas assez dur ; vous trouvez qu'il l'est trop ; en tout cas, vous vous êtes emparés de cet instrument. Mais vous êtes aussi singulièrement confrontés, par les conditions pédoclimatiques et la sensibilité de la vigne, à des défis redoutables et à des impasses.
Cette table ronde est bienvenue, car elle m'offre l'occasion de tester avec vous des idées qui concernent le plan Écophyto en général.
Pour couvrir le risque, deux hypothèses : que le marché récompense les cultures bas intrants par la différenciation des prix ; qu'un système assurantiel mutualisé soit instauré à l'échelle de la viticulture, du monde agricole ou de la nation elle-même. L'enjeu économique – le besoin de produire et de rémunérer les agriculteurs – est bien au cœur de nos travaux.