Je n'ai pas connaissance des demandes de rendez-vous de la part de Catherine Moyon de Baecque. Le président a pris ses fonctions récemment, dans un contexte particulier, puisqu'il doit porter un nouveau projet. Je vous rappelle en outre que nous sommes candidats à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2030. Il ne me semble donc pas anormal qu'il n'ait pas pu dans l'immédiat répondre aux sollicitations d'entretien de Catherine Moyon de Baecque. Je ne pense pas pour autant qu'il ne s'intéresse pas à cette problématique. Simplement, compte tenu de la charge de travail, il n'a pas pu répondre à cette demande avec l'urgence souhaitée par Madame Moyon de Baecque.
Par ailleurs, il me semble important de souligner les actions du CNOSF. Nous avons formé les référents de nos commissions disciplinaires, mais nous formons également les référents de nos fédérations en matière de violences sexuelles et de discriminations. Ainsi, une soixantaine de personnes ont pu être formées, à travers les dispositifs que nous avons mis en place en partenariat avec le Centre ressources et d'information pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (CRIAVS). Ces dispositifs de formation fonctionnent bien et nous permettent d'apporter une meilleure expertise au sein de nos fédérations.
Nous menons également des actions de sensibilisation auprès de nos délégations lors des grands événements internationaux. À ce titre, nous avons envisagé la mise en place de dispositifs particuliers au moment des Jeux olympiques. Enfin, nous développons des partenariats en lien avec les associations. Les actions du CNOSF sont donc nombreuses et couvrent notamment les pratiques de formation de nos adhérents. Notre étude nous permettra de les prolonger.