Les énergies renouvelables constituent la meilleure substitution aux hydrocarbures et, quels que soient nos choix en matière de nucléaire, elles sont notre seule voie de salut pour les quinze prochaines années. RTE a montré qu'un EPR lancé aujourd'hui ne pourrait être opérationnel avant quinze ans, ce qui est très long dans le contexte actuel. Notre seule solution est donc d'intégrer les renouvelables dans notre mix énergétique, ce que l'on peut faire très facilement. Le meilleur atout pour la France serait de mettre en place une planification intelligente déterminant combien et de quels types d'énergies renouvelables nous avons besoin, afin de créer les filières correspondantes. L'avis publié par le CESE il y a trois mois montre l'alternative qui se dessine entre transition subie et transition choisie. En matière de rénovation, nous avons également besoin d'un cadre stable et clair.
Concernant les métaux rares, l'Ademe et RTE ont très peu pris en compte cette question pourtant majeure. Les métaux rares, mais aussi les métaux moins rares comme le cuivre ou le nickel, sont en rupture par rapport à nos besoins de développement d'équipements liés à la transition énergétique.