Je devais commencer par vous expliquer le contexte. J'ai constaté – et je suis loin d'être la seule – que beaucoup ont tenté de faire comme si ces assises internationales n'avaient pas eu lieu alors qu'on m'en parle encore aujourd'hui. Il s'est passé quelque chose. Une dynamique a été enclenchée. Et surtout, nous avons montré au CNOSF qu'il y avait une ligne olympique éthique et politique et que nous sommes mobilisés et engagés. Mais pour cela, nous avons besoin de moyens et de leviers. Je donne une certaine impulsion au sein de ma commission mais je fais partie d'une institution olympique. Avec le respect que je lui dois, comment se fait-il qu'en dehors de certains médias qui se sont intéressés à l'événement, tout ait été fait pour essayer d'en minimiser l'importance ? Cet événement était bel et bien important. Il fait partie de l'héritage olympique. Une deuxième édition aura lieu.
Il est difficile pour moi de vous décrire ces freins en quelques minutes mais je les ai constatés et je ne suis pas la seule. Cela renvoie au discrédit me concernant : ce que j'incarne semble encore déranger. Mais peu importe ! Je suis au service des autres. Je suis là pour aider à transformer en profondeur le monde sportif, et nous en sortirons tous gagnants.