Il s'agit bien sûr d'un meurtre symbolique lié à la fonction, même si les avis sont unanimes à propos de la violence dont j'ai été victime. Un système est en place. Une stratégie médiatique a été mise en place contre moi car, en apportant des idées nouvelles, je ne respectais pas certains codes, et il a été compliqué de me faire accepter. Je connaissais bien évidemment le mouvement sportif avant de me porter candidate. La fédération à laquelle j'appartenais m'avait déjà apporté une expérience politique conséquente par le nombre de clubs et de licenciés qu'elle comporte. C'était suffisant à mes yeux pour que je considère connaître suffisamment le mouvement sportif mais finalement, j'ai découvert un univers que je ne connaissais pas. Être numéro deux n'est pas la même chose qu'être numéro un, et mon poste était envié à trois ans des Jeux olympiques. On m'a très vite expliqué que je ne pourrais pas changer le système mais ce n'était pas mon intention. Je souhaitais faire bouger les lignes du sport et je considère très humblement que j'ai réussi à en faire bouger certaines et à mettre des pierres en place. Le verbe « tuer » me semble juste.