Que le SSA soit mis au même niveau que les autres secteurs du soutien, tels que l'habillement, le carburant et la Dirisi, me met mal à l'aise depuis longtemps. Une réflexion à ce sujet s'impose.
Pour donner de l'attractivité au métier et donner envie aux jeunes médecins de s'engager pour soutenir nos armées, il faut offrir au SSA une place particulière, rôle décisionnel et de commandement inclus. Sans les hommes et les femmes du ministère, sur lesquels veille le SSA, nous ne pouvons rien faire. Sur le plan budgétaire, ce service est certes un poste de dépenses important, mais aussi un poste de recettes, grâce au fonctionnement des hôpitaux d'instruction des armées (HIA).
Tout cela mérite d'être revu. Sur ce sujet essentiel à l'avenir de nos armées, notre commission peut jouer un rôle d'impulsion. Il y va de la santé des hommes et des femmes de nos armées.