La priorité sera donc de respecter cette trajectoire au cours des quatre ans à venir, ce qui n'a jamais été fait par le passé. Avant de nous fixer des objectifs dont nous savons pertinemment qu'ils ne seront jamais tenus, nous ferions mieux de chercher ensemble à tenir une trajectoire des finances publiques, moins pour nous que pour les générations futures.
La nécessité d'un cap clair et d'une boussole par avis de tempête, telle est la raison première de ce projet de loi de programmation des finances publiques. J'ajouterai très rapidement, car cela a déjà souvent été dit à cette tribune, que le versement par l'Union européenne de quelques subsides – car c'est sur ce ton qu'en parlent certains – vaudra à la France 18 milliards d'euros dont nous ne pouvons nous dispenser. À ce propos, nous verrons, lors des prochaines élections europénnes, ce que diront à leurs électeurs ceux qui feront campagne !
Je conclurai mon propos