Valérie Rabault :
…est inédite sous la Ve République. Cependant, votre responsabilité en tant que cheffe du Gouvernement aurait dû vous conduire à prendre acte de cette situation inédite en imaginant de nouvelles méthodes de travail, et le projet de loi de programmation des finances publiques aurait pu en être l'occasion. Il est pour nous impensable que le Président de la République et la Première ministre décident seuls, sans associer le Parlement à la décision.
Vous faites sans doute le pari, madame la Première ministre, qu'une majorité de députés n'osera jamais voter la censure, ce qui vous donnerait la liberté d'agir à votre guise, sans rendre de comptes.