Vous refusez désormais toute discussion, car elle pourrait révéler votre enfermement et votre isolement. Pour ce texte, vous avez même tenté un chantage médiocre en laissant croire que sa non-adoption amènerait l'Union européenne à couper certains crédits budgétaires prévus dans le cadre des plans nationaux de relance et de résilience.
Ce manque de respect s'adresse bien entendu à nous, parlementaires, qui ne pouvons exercer notre principale fonction, celle de faire la loi. Que de travail effectué, lors de l'examen de ces projets de loi, pour faire des propositions, porter la voix de nos territoires respectifs à l'Assemblée nationale et démontrer que d'autres choix sont possibles ! Ce travail de plusieurs semaines, jeté à la poubelle en quelques minutes, est aussi celui de nos collaborateurs et de toutes les personnes qui œuvrent au fonctionnement de cette institution.