…à la suite d'Egalim 1, d'Egalim 2 et de la loi Descrozaille, pour aborder cette question cruciale.
Je pense également à la question de la différenciation : nous avons eu, avec le député Jérôme Nury, un débat nourri quant à savoir si une date distincte était nécessaire pour les PME d'une part, les très grands groupes d'autre part. L'une des innovations du projet de loi tient à l'instauration de deux dates différentes de négociations, afin de mieux protéger les petits producteurs face aux multinationales.
Pour conclure, je reprendrai la piste évoquée par la présidente de la commission des affaires économiques du Sénat, Dominique Estrosi Sassone : prenons ce projet de loi comme une expérimentation. Il devrait constituer la première pierre d'un débat à tenir sur les marges, sur la façon dont nous rémunérons les agriculteurs, sur la façon de gérer ces négociations commerciales, la France étant le seul pays à disposer d'une date fixe, qui s'impose à tout le monde jusqu'à la fin de l'année.
Le groupe Renaissance votera évidemment pour ce texte.