Le texte n'était déjà pas reluisant lors de la première lecture à l'Assemblée nationale, mais il a empiré lors de son passage au Sénat. Cela n'est pas surprenant, car il prolonge la politique de casse sociale que vous avez déjà entamée en réformant l'assurance chômage, puis les retraites.
Par ce texte, vous stigmatisez les plus vulnérables sans donner davantage de moyens aux personnes qui les accompagnent. Le projet de loi ne contient aucune mesure pour lutter contre le non-recours et se contente de mesurettes s'agissant de l'autonomie, du handicap et de la petite enfance. Nous ne partageons pas cette vision du travail : ne comptez pas sur nous pour promouvoir le plein emploi à n'importe quel prix. Nous voterons pour la motion de rejet.