Deux sites majeurs de l'industrie agroalimentaire ont décidé de fermer leurs unités de production : la sucrerie Tereos d'Escaudœuvres, qui représentait 120 emplois, et l'usine Buitoni Nestlé de Caudry, qui en comptait autant. En raison de leur caractère brusque et imprévu, ces fermetures ont eu un retentissement médiatique important et l'impact social a été considérable dans une région qui connaît un chômage très élevé.
En milieu rural, chaque usine qui ferme est un déchirement. Dans le Cambrésis, la mobilisation de l'ensemble des acteurs, qu'il s'agisse des salariés, des élus ou des syndicats, a été exemplaire. Nous avons eu de nombreux contacts et vous vous êtes déplacé trois fois – je vous en remercie. J'ai pu apprécier votre fermeté à l'égard des entreprises. Votre action a amorcé une dynamique qui a permis d'aboutir à la reprise, annoncée récemment, de la sucrerie Tereos d'Escaudœuvres – 350 emplois seront créés et 350 millions d'euros de travaux réalisés –, ainsi qu'au rebond industriel du Cambrésis, dans le cadre de l'initiative Territoires d'industrie. Depuis le mois de mars, plusieurs réunions avec les services préfectoraux – que je remercie – ont eu lieu afin d'identifier les entreprises éligibles. Cette politique est très prisée des industriels et les incite à investir.
En accord avec Nestlé, vous vous étiez engagé à ce que le site Buitoni de Caudry soit repris avant le 31 décembre. Mais il y a loin de l'annonce à la réalisation effective. Dès lors, qu'en est-il de l'avenir de ce site, tant en ce qui concerne les salariés que l'immobilier, car une usine vide est un drame pour un territoire ?