Vous prenez prétexte d'une des dispositions du projet de loi pour contrôler l'immigration et améliorer l'intégration, qui est en cours d'examen, pour aborder la question du chômage. Permettez-moi d'abord de rappeler que la disposition que nous avions envisagée avec Gérald Darmanin, tout comme celle qui a été votée par le Sénat avec des critères durcis et qui renvoie à un pouvoir discrétionnaire des préfets, n'a qu'un seul objectif : permettre de régulariser non de nouveaux immigrés, non des personnes travaillant de manière illégale, mais des hommes et des femmes qui travaillent légalement depuis longtemps dans notre pays.