Je suis évidemment très honorée d'être présente dans l'hémicycle au moment où un texte transpartisan, au service de la protection de nos enfants, est adopté.
Voilà une pierre indispensable ajoutée à un dispositif global composé déjà de nombreuses petites pierres, qu'il s'agisse de textes portant sur le numérique ou sur les violences contre les mineurs. Je pense à différents projets de loi du garde des sceaux ou à des propositions de loi adoptées lors du précédent quinquennat. Je pense également au travail mené par la chancellerie ou encore par l'Office central de lutte contre les violences faites aux mineurs, créé récemment par le ministre de l'intérieur, mais aussi à notre engagement collectif. La Première ministre et le Président de la République ont en effet annoncé que cette question constituait une priorité.
C'est un combat qui m'est personnel mais nous nous devons de le mener ensemble. Je vous remercie donc d'y prendre part à mes côtés car il faut évidemment que les chiffres que j'ai cités à plusieurs reprises baissent rapidement et fortement.
Je suis sûre que l'Assemblée nationale contribuera à sensibiliser tous les adultes du pays. Nous ne devons plus accepter de telles situations et nous devons être vigilants. Oui, madame la députée Roullaud, nous sommes confrontés à un nombre trop important de signalements qui ne donnent pas lieu à une réaction suffisamment forte de la part des autorités. Cependant, le Gouvernement – qu'il s'agisse du ministre de l'intérieur ou du ministre de la justice – a mis en œuvre des moyens qui peuvent nous laisser espérer que des réponses seront données plus rapidement.
Grâce à votre texte, nous protégerons de nombreux enfants qui, jusqu'à aujourd'hui, avaient peur de se retrouver sous l'autorité de leurs parents. Ils atteindront une certaine sérénité – je dis bien « une certaine » car ce n'est qu'une toute petite partie du chemin qui mènera à la reconstruction de leur vie d'enfant et d'adulte.
Encore un immense merci pour ce vote transpartisan.