La fonction publique, illustration vivante de l'intérêt général, est indispensable au bon fonctionnement de notre pays. Souvent décriée, parfois malmenée, elle a su faire face aux évolutions de notre société au fil des années. « Adaptation, anticipation, facilitation » pourrait d'ailleurs être sa devise.
Les crédits que nous examinons sont destinés à accompagner la transformation durable de l'action de l'État et de ses opérateurs afin d'améliorer la qualité du service rendu aux usagers. Le quinquennat précédent a permis de concrétiser des engagements forts du Président de la République tels que le droit à l'erreur et de mener plusieurs chantiers parmi lesquels la dématérialisation des démarches.
Monsieur le ministre, l'année dernière, dans le cadre de la semaine européenne pour les personnes handicapées, vous avez annoncé le renforcement de l'inclusion des personnes en situation de handicap dans la fonction publique et l'amélioration de l'accessibilité des services publics. Quels sont aujourd'hui les moyens déployés pour atteindre cet objectif ?
Il faut garder à l'esprit la dimension interministérielle de la modernisation de l'action publique, qui requiert une agilité permanente et une synchronisation des chantiers dans chaque administration.
Nous ne pouvons que nous réjouir de la hausse nette des crédits pour 2024, tant votre ministère porte des projets ambitieux et absolument nécessaires, tels que la modernisation des administrations, la numérisation des démarches publiques, la réforme de la fonction publique ou encore l'amélioration de la qualité des services publics.
Pour toutes ces raisons, le groupe Démocrate est favorable à l'adoption des crédits.