Le dispositif dont nous débattrons pendant près de quatre semaines vise précisément à éviter que le caractère irrégulier du séjour permette l'exploitation humaine, qu'il s'agisse des conditions de travail ou du niveau de salaire. Nous voulons que l'étranger lui-même fasse la demande de régularisation afin d'obliger l'employeur à respecter les règles.
Je note, monsieur Léaument, qu'une partie de vos arguments devrait vous amener à défendre le projet de loi à venir, même si nous n'avons pas du tout la même vision de la régularisation : vous la voulez passive, généralisée et même universelle, automatique ; pour nous, elle est ciblée, répond à des besoins économiques et à des nécessités d'intégration.