Cet amendement doit réjouir M. Darmanin, qui ne savait pas comment trouver une majorité à l'Assemblée nationale pour son projet de loi. Vous lui offrez vos voix sur un plateau en demandant la régularisation des clandestins.
Mais cette régularisation va peser à la baisse sur les salaires de nos compatriotes. Or, la pauvreté explose dans tout le pays. En Nouvelle-Aquitaine, le Ceser (conseil économique, social et environnemental régional) sonne l'alarme dans un rapport sur le sujet. Vous qui prétendez défendre les travailleurs modestes, vous les soumettez par cet amendement à une concurrence déloyale.
Je m'étonne aussi que la NUPES se transforme en allié objectif du grand capitalisme qu'elle prétend combattre : ce type d'amendement rend service aux grandes sociétés qui pratiquent le dumping social et l'évasion fiscale.
Au Rassemblement national, nous sommes très attentifs à la pénurie de main-d'œuvre… Monsieur le président, pourriez-vous réclamer un peu de silence ?