Décidément, collègues du Rassemblement national, vous n'aimez pas la France. Vous ne voulez ni que l'on vienne dans notre pays, ni que l'on puisse devenir français. Vous êtes complètement à côté de la plaque en ce qui concerne l'amour de notre pays !
De plus, vous n'êtes pas cohérents. Pendant le débat sur la réforme des retraites, dont vous avez été globalement absents, vous n'avez dit à peu près qu'une chose : qu'il y avait un problème de démographie et qu'il fallait donc encourager la natalité. Pourquoi pas, mais cela ne résoudra le problème que dans dix-huit ou vingt ans. Parce qu'ils n'ont pas la bonne couleur de peau, vous ne voulez pas que des gens viennent travailler en France. C'est le sens de votre amendement, dont l'exposé sommaire parle d'immigration économique.
Une fois de plus, vous oubliez d'en nommer les causes. Quitter son pays, vivre en exil est une souffrance. Si les gens partent, c'est que des acteurs capitalistes – c'est ce dernier mot qui manque toujours à vos argumentaires – détruisent l'économie de leur pays, comme le fait votre ami M. Bolloré, qui pille l'Afrique tout en se plaignant de l'immigration sur sa chaîne de télévision.