Certains étrangers en situation régulière n'ont pas été concernés par le CIR. Présents en France depuis plusieurs années, ils veulent apprendre la langue. Nous n'avons aucune raison de les expulser et ils resteront certainement jusqu'à la fin de leur vie. Pourtant, les villes n'ont pas les moyens de leur permettre d'apprendre le français près de chez eux. Tous les crédits tendent à favoriser l'emploi. S'il est bon que les gens puissent progresser en français pour trouver un travail, cette politique laisse de côté certaines personnes. Vous l'aurez compris, il s'agit d'un amendement d'appel ; je le défends à la demande des centres sociaux, qui manquent de moyens pour financer les ateliers socio-linguistiques.