Que l'exposé de nos amendements soit qualifié de sommaire n'implique pas que nos arguments doivent être simplistes. Vous prétendez que la carte de l'immigration et celle de l'insécurité se confondent, comme vous l'affirmiez des cartes des émeutes urbaines et des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) ; or c'était un fantasme. Deux tiers des sites d'émeute ne sont pas des QPV. Nous continuerons à dire qu'il n'y a pas d'équivalence entre l'insécurité et l'immigration. Les chiffres de l'information ne se trouvent pas sur CNews : il faut recouper les informations et faire confiance aux experts indépendants.
En revanche, nous devons lever les contraintes qu'impose le Ceseda lorsqu'elles protègent des personnes de nationalité étrangère qui commettent des délits et des crimes, afin de faire preuve de plus de fermeté. Ces obligations ont été inscrites dans la loi pendant les mandats de Nicolas Sarkozy. Leur suppression est l'objet des articles 9 et 10 du projet de loi « immigration et intégration ».
En ce qui concerne les associations, je n'emploierai pas le même vocabulaire que la rapporteure pour avis. Je répète que les structures associatives financées par l'État exercent des missions de service public, en application d'un cahier des charges précis. Regardons s'il y a du ménage à faire, mais gardons-nous de tout amalgame.