En la matière, toute outrance est condamnable. Il s'agit de personnes qui arrivent dans notre pays, des expériences parfois terrifiantes qu'elles ont vécues et de la manière dont nous les accueillons, ou dont nous ne les accueillons pas.
Je ne retire rien des mots que j'ai prononcés à propos de certaines associations, monsieur Ciotti, mais vous omettez les louanges que j'ai accordées à d'autres. Celles-ci œuvrent dans les préfectures et assurent des missions de l'État. Il faut séparer le bon grain de l'ivraie, étudier attentivement, pour chacune, ses missions et la manière dont elle accueille les personnes qui arrivent sur nos terres. Quant aux autres, elles vont parfois jusqu'à alimenter les réseaux de passeurs – ces ordures, pour dire le moins, s'enrichissent en profitant de la douleur des plus faibles. L'immense majorité des salariés et bénévoles des associations s'engagent pour venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin ; veillons à ne pas confondre les uns et les autres, tout en restant attentifs aux possibles dérives.