Comme membre du Gouvernement et élue de Marseille, vous savez que le lien entre immigration et insécurité est établi. Dans la cité phocéenne, 55 % des actes de délinquance sont le fait d'étrangers. La délinquance est en hausse de près de 11 %. Chez vous comme ailleurs – à Nîmes, dans ma circonscription, à Nantes, à Paris, à Lyon –, le bilan de votre ministère de tutelle est mauvais. C'est factuel. Alors que, partout en France, la délinquance et l'ensauvagement de la société pourrissent la vie des Français, le PLF pour 2024 s'inscrit dans la continuité, celle de l'échec.
Madame la secrétaire d'État, 96 % des OQTF ne sont pas exécutées. Alors qu'en France on dénombre une agression toutes les quarante-quatre secondes et 120 attaques quotidiennes à l'arme blanche, puisque le lien entre immigration et insécurité est établi et puisque les exemples de personnes sous OQTF qui commettent des délits, des crimes et des actes de terrorisme sont nombreux, qu'attendez-vous pour réagir ?
Au-delà de l'aspect purement juridique, parfois diplomatique, il existe un aspect pratique. Emmanuel Macron s'était engagé à atteindre 100 % d'exécution des OQTF. Chers collègues, il faut ouvrir les yeux ! Nous vous y invitons, Madame la secrétaire d'État. Assez d'assassinats, assez de viols, assez d'agressions gratuites, assez de vols ! Les Français en ont assez. Ils veulent que l'immobilisme cesse.
Vos documents budgétaires ne fixent aucun objectif d'exécution des OQTF. Mettre de l'argent en plus, c'est bien et c'est nécessaire. Mais il faut une réelle volonté, et afficher un objectif clair en affirmant qu'on expulse. Il faut envoyer un message clair aux pays concernés.