Je vous remercie à mon tour, Monsieur le rapporteur, pour le travail effectué. J'ai lu sans modération votre rapport, et notamment les pages consacrées au commerce extérieur et à la diplomatie économique. Le président de la République veut faire du territoire où je suis élu, Marseille, la capitale de l'Euro-Méditerranée. Marseille dispose en effet d'une position géostratégique que le monde entier nous envie, puisqu'elle constitue un véritable hub entre l'Afrique et l'Europe. L'Afrique représente un marché de plus de 1,5 milliard d'habitants, qui doublera dans les vingt-cinq prochaines années. Il s'agit d'un continent jeune, qui a soif de tout, même du bon vin français, et où la croissance économique avoisine 5 %.
Nous avons plus besoin de l'Afrique que l'Afrique a besoin de nous. La métropole, Marseille-Provence et l'Afrique doivent grandir ensemble. Pourquoi, dans votre rapport, ce volet du commerce extérieur est-il très peu abordé ? Et à la lumière de vos auditions, avez-vous pris la mesure du poids de l'Afrique dans nos échanges commerciaux ?