Les crédits de la mission budgétaire que nous examinons aujourd'hui visent principalement à soutenir les entreprises françaises sur les marchés étrangers, à promouvoir l'attractivité du territoire et à faire de la régulation internationale un atout pour économie française. Je me réjouis que nous puissions discuter des instruments, des objectifs et des modalités de la diplomatie économique française, enjeux essentiels pour promouvoir notre commerce extérieur.
Chers collègues, nous le savons, notre commerce extérieur, en amélioration en 2023, est confronté à des difficultés liées principalement aux crises internationales et à l'augmentation du coût de l'énergie. Cependant, et nous devons nous en féliciter, le nombre d'entreprises exportatrices demeure en croissance continue. Le volet export du plan France Relance et le nouveau plan Osez l'export contribuent fortement à cette reconquête exportatrice. Nous devons donc poursuivre nos efforts. L'augmentation des crédits alloués au programme que nous étudions aujourd'hui est essentielle. La France dispose de vrais champions à l'international et nous devons les accompagner dans leur développement à l'export. Cet accompagnement passe par l'action de deux acteurs désormais incontournables, Business France et Bpifrance.
Les subventions allouées à Business France s'élèvent à 100,7 millions d'euros, soit le même montant que lors de la précédente loi de finances. C'est une marque de confiance envers Business France, qui traduit les objectifs qui lui sont fixés de consolidation des entreprises à l'export et d'accroissement du volume d'exportations. La rémunération de Bpifrance Assurance Export, au titre de ses prestations réalisées, est quant à elle, en hausse.
Je souligne le choix de monsieur le rapporteur d'analyser en détail la situation de la filière vinicole. Je viens d'une circonscription girondine où sont implantés des grands domaines de l'appellation Pessac-Léognan tels que Pape Clément, Rouillac, Haut-Brion ou encore Seguin. Ces grands châteaux font l'honneur de notre territoire et constituent un pilier de notre économie exportatrice. Je rejoins votre position, Monsieur le rapporteur, sur la nécessité de renforcer le soutien des pouvoirs publics à cette filière d'excellence dans un marché global de plus en plus concurrentiel. Notre diplomatie doit, en complément des nombreux plans d'aide du Gouvernement qui se sont multipliés au cours des années récentes, être mobilisée pour défendre nos viticulteurs et vignerons auprès des instances européennes et des institutions locales des pays dans lesquels ils sont implantés. Nous devons être mobilisés pour prévenir de possibles guerres commerciales.
Nous devons également renforcer notre marque nationale, témoin de l'excellence de nos vins, pour permettre la continuité de nos exportations. À ce titre, les crédits que nous examinons vont dans le bon sens pour atteindre les objectifs. Le groupe Démocrate votera donc en faveur de leur adoption.