« Mettez des éoliennes et des panneaux photovoltaïques partout. Vous aurez un “jus“ pas cher et surtout moins cher qu'avec du nucléaire ». Voilà en résumé le message délivré par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie dans son document Trajectoire d'évolution du mix énergétique 2020-2060 présenté en 2019. Toutefois, à la fin de ce document, parmi les résultats de l'étude de l'ADEME, l'un au moins suscite le sourire. Il est recommandé de fermer les réacteurs nucléaires actuels au plus vite car leurs coûts de production faibles, trop faibles, gênent le déploiement des énergies renouvelables, qui sont handicapées par ce concurrent trop efficace. Ceci résume bien la politique énergétique de la France ces dernières décennies, qui vise à rejeter toute vision stratégique pour se plier à un lobby écologiste qui freine la compétitivité de notre énergie et de notre économie pour un rendement limité. Cet amendement propose donc de revenir sur les 179 millions d'euros d'augmentation de crédits accordés à l'ADEME. Il est proposé d'abonder l'action destinée à soutenir la Corse et nos outre-mer, qui ne sont pas connectés au réseau d'électricité continentale et qui supportent des surcoûts et des coupures courantes.