Je souhaite, au nom du groupe Renaissance, saluer le travail sérieux et ambitieux mené par l'ensemble des services concernés par les neuf programmes compris dans la mission Écologie, développement et mobilité durables et par le Gouvernement. Ils permettent d'assurer à la France les moyens de mener une politique ambitieuse et innovante, dans la perspective d'atteindre nos objectifs climatiques de réduction des gaz à effet de serre. Je rappelle d'ailleurs que la réduction des émissions ne saurait s'inscrire dans le seul cadre français.
Ce budget mérite d'être salué puisqu'il conjugue soutien aux Français, forte ambition climatique et regard international et européen, qui constituent les clés d'une réduction pérenne de nos émissions de gaz à effet de serre. Ce budget place en son cœur l'impératif d'un effort global en lien avec d'autres pays pour repenser nos modes de déplacement internationaux. Le président de la République l'a rappelé à plusieurs reprises : la réduction des gaz à effet de serre passe par une diminution draconienne de la carbonation du transport international. Ce projet de loi propose donc des mesures réalistes concernant la montée en gamme de la recherche dans les modes de transport durables, et notamment dans la réduction des émissions dans le secteur maritime, grâce à une hausse de 14 % des crédits dédiés.
La création en 2022 d'une direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l'aquaculture, ainsi que d'un secrétariat d'État à la mer montre à quel point cette thématique est cruciale. L'un des objectifs affichés par le programme 205 concerne bien l'investissement dans la décarbonation des modes de transport maritime, dans tous les secteurs. Grâce à l'ambition du programme France 2030, ce budget offre une montée en gamme des efforts dans la recherche en la matière, puisque la France a pour ambition d'être la nation leader dans les transports propres à l'horizon 2030. Ce budget consacre donc une volonté sérieuse de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle internationale.
Je souhaite également évoquer le programme 113, qui porte notamment sur la protection de la biodiversité, l'un des piliers de la politique de protection de la planète. Cette politique s'inscrit notamment dans le cadre des accords de la COP 15 et a été réaffirmée en 2022 dans l'accord de Kunming-Montréal. En conformité avec nos engagements internationaux, nous souhaitons saluer la hausse du budget de 264 millions d'euros prévus à ce PLF, conduisant à un renforcement de la stratégie des aires protégées, de la restauration écologique, de la protection des espèces, de la biodiversité des milieux forestiers marins ou encore de l'accompagnement de la restauration des sols.
Ici encore, cette mission budgétaire montre le sérieux de ce PLF, en lien avec le respect de la mise en œuvre de nos engagements internationaux en faveur de l'écologie. La cause environnementale dépasse nos frontières et les mesures prévues par le PLF 2024 permettent d'assurer de manière sérieuse, ambitieuse et crédible la part française dans ce combat urgent. Le groupe Renaissance exprime son désaccord avec le rapport présenté et rappelle le dynamisme sans précédent de la France. Il salue une nouvelle fois le sérieux de cette mission et votera les crédits.