Avant la suspension, nous avons abordé les difficultés agricoles, les crises et les calamités. La filière biologique est en grande difficulté. Elle souffre énormément de la déconsommation et de l'inflation, comme d'autres filières, ainsi que d'un déséquilibre qui la met en danger. Et pourtant, la France doit maintenir son ambition de cultiver 18 % de la surface agricole utile en agriculture biologique pour se conformer à l'objectif qu'elle a soutenu au niveau européen et au vote de l'Assemblée nationale. Il faut donc soutenir ce modèle.
Un fonds d'urgence a été créé en mars 2023, puis une enveloppe de 60 millions d'euros a été ajoutée, mais cette somme ne sera pas suffisante pour accompagner les agriculteurs face à l'ampleur des difficultés, qui sont parfois très grandes.
Nous consacrerons 20 millions aux viticulteurs dont les plants ont été touchés par le mildiou, ce qui est important. L'agriculture bio mériterait elle aussi d'être soutenue fortement, sans doute au-delà des 5 millions que nous proposons à travers cet amendement. Néanmoins, y consacrer 5 millions d'euros d'ici à la fin de l'exercice budgétaire, ce serait déjà un signe important à donner à cette agriculture en grande difficulté.