En tant que député des Français établis hors de France, je partage votre vive préoccupation concernant le bien-être financier des familles qui font le choix fondateur de scolariser leurs enfants dans un établissement de l'AEFE. Vous l'avez rappelé, elles acquittent des frais de scolarité qui s'élèvent en moyenne à 6 000 euros par an et par élève, ce qui représente une somme considérable. La France est fière d'accompagner les familles les plus modestes au moyen d'un programme de bourses scolaires unique au monde, doté en 2023 de 118 millions d'euros, soit 13 millions de plus que le budget prévu en début d'année, cette augmentation étant due à l'urgence de tempérer les effets de l'inflation sur les frais de scolarité.
Je propose de continuer à faire confiance au Gouvernement, qui a démontré cette année sa capacité à s'adapter à la fluctuation des frais de scolarité causée par l'inflation. Je tiens également à rappeler que l'enveloppe globale allouée à l'AEFE a enfin dépassé les 540 millions d'euros, soit le niveau de 2012. Ces crédits avaient décliné entre 2012 et 2018, date à laquelle le Gouvernement a repris conscience de l'importance de soutenir les établissements français à l'étranger. Je lui fais donc confiance pour accompagner à nouveau, en cas de besoin, les familles les plus modestes souhaitant scolariser leurs enfants dans le système français.