Nous annulons 5 milliards d'euros de crédits que nous savons ne pas être en mesure de dépenser d'ici à la fin de l'année, au profit de crédits qui seront effectivement dépensés cette année sur d'autres missions ou parce qu'il y a de nouveaux droits ouverts : c'est le cas de l'AAH ou du fonds de soutien à l'Ukraine, avec l'anticipation de commandes dans le secteur militaire. Tous les euros annulés sont donc bien réutilisés. Et, je le répète, nous n'avons annulé que ceux dont nous savions qu'ils ne pourraient pas être dépensés d'ici à la fin de l'année.